Mon gilet Balzac-like

J'avais craqué sur le gilet Marius de chez Balzac Paris ; malheureusement il n'y avait plus ma taille (et puis 95 euros pour un gilet en molleton ça fait un peu cher pour moi !).

Du coup, j'ai trouvé un jersey épais soldé à -50% chez Mondial Tissus, et je suis partie du patron du gilet Monceau de Cozy Little World que j'avais dans ma "to-do list" depuis un moment.
Franchement je recommande ce patron, il n'est pas cher (3 euros) et il est déclinable en plein de versions différentes !

Par rapport au gilet Balzac, j'ai réduit la hauteur et l'ampleur de la basque pour limiter l'effet "hippopotame de Fantasia" (et oui, les tops peplum c'est très joli sur les filles minces mais malheureusement ce n'est pas mon cas !).

Concernant le patron : je ne sais pas comment je me suis débrouillée mais la parementure du devant s'arrêtait à mi-hauteur. Il devait me manquer une pièce du patron - que j'ai d'ailleurs trouvé pas évident à assembler car une fois découpés, certains morceaux n'ont aucune inscription !
Bref, je me suis dit que c'était moi qui doutait pour rien et j'ai cousu quand même cette parementure trop courte... et bien c'était tellement moche que j'ai tout décousu, recoupé une nouvelle parementure et recommencé !

Autre erreur que j'ai faite : finir le gilet avant d'assembler la basque. En fait j'aurais dû faire une parementure qui va jusqu'en bas de la basque. Là il y a un petit "décrochage" entre le corps du gilet et la basque.

Enfin, dernière difficulté : la pose des pressions ! J'ai acheté des pressions de la marque Mondial Tissus à poser au marteau. La pose s'est plutôt bien passée, quoi c'est un peu délicat d'aligner les 2 parties de la pression. Essayage : OK... Ouverture du gilet : le drame ! Les pressions se sont arrachées !!! J'ai essayé de les refixer mais ça n'a pas mieux marché, et au passage j'en ai cassé une (ce sont des pressions nacrées).

Bref, j'ai racheté des pressions Prym et cette fois ça s'est bien mieux passé ! Je peux enfin porter mon gilet !

La jupe sans patron

Au départ tout est parti d'une jupe du commerce sur laquelle j'avais craqué mais malheureusement ma taille n'était pas disponible…

J'ai longtemps cherché un patron qui lui ressemble ; j'ai hésité à utiliser le patron de la jupe Philadephie mais la forme n'est pas tout à fait la même (et puis je ne le retrouve plus : un rangement de mes patrons s'impose !!).

Du coup j'ai bidouillé une jupe en drapant le tissu sur moi pour la ceinture et pour le bas, j'ai utilisé un rectangle de tissu dans toute la largeur (140 cm). J'ai commencé par assembler la doublure pour éviter de ruiner mon beau tissu ; donc en fait j'ai cousu 2 jupes identiques que j'ai ensuite assemblées en haut puis j'ai posé la fermeture éclair dans le dos et terminé la couture du dos.

Finalement le résultat n'est pas si parfait car la ceinture était beaucoup trop large à la taille, j'ai dû faire des pinces de côté une fois la jupe terminée.

J'ai utilisé pour la première fois la technique des fronces à l'élastique (élastique dans la canette et bobine de fil normal) : c'est beaucoup plus rapide qu'avec des fils de fronce et les fronces sont bien réparties. Technique adoptée !

A l'arrière, j'ai galéré pour la pose de la fermeture invisible : la tirette se coinçait dans mon pied presseur, j'ai du retirer le tissu de sous le pied de biche, ouvrir la fermeture et recommencer la pose de la fermeture mais du coup il y a un décalage de presque 1 cm entre les deux côtés ! Ca se voit au niveau des fronces à l'arrière qui ne sont pas alignées entre les deux côtés. 

Heureusement sur du noir, ça ne se voit pas trop et j'ose quand même porter ma jupe au boulot - de toute façon je suis assise 90% du temps alors on ne voit pas l'arrière de la jupe ;-)

Tissu : "bye bye birdie" de Atelier Brunette acheté chez Un chat sur un fil / Doublure : voile de coton noir des Coupons de Saint Pierre (10 euros les 3 mètres !)